séance avril 2025Séminaire Études sur les femmes et le genre Un événement porté par l’unité de recherches 7387 DIRE co-organisé par Monica Cardenas-Moreno (études hispanistes) et Florence Pellegry (études anglophones)
« De l'histoire des femmes à l'histoire du genre en France (années 1990 - années 2020)»
Gwénael MURPHY Professeur d’histoire contemporaine à l’Université de La Réunion
Discutante : Florence PELLEGRY, maîtresse de conférences de civilisation britannique à l’Université de La Réunion
Jeudi 17 avril 2025 de 15h00 à 16h30 Amphi Genevaux et en ligne
Lien d’inscription pour les spectateurs en ligne : https://univ-reunion-fr.zoom.us/webinar/register/WN_uFANr5C8RR-rHJQ1De0IlA
Des suffragettes françaises vers 1910. Crédit : Agence Rol, BNF
Résumé : L’histoire des femmes et du genre a permis depuis une quarantaine d’années un considérable renouvellement de la recherche historique. Ce champ nouveau ne se contente pas d’enrichir l’histoire, il transforme la discipline et ses méthodes. L’inclusion des femmes et plus globalement du genre modifie la chronologie, les catégories d’analyse, invite à relire les archives et les images. Le séminaire propose de retracer l’évolution de cette historiographie depuis les années 1990, de ses objets et de ses méthodes, mais aussi de comprendre qui fabrique cette Histoire et comment elle s’insère, ou non, dans l’institution universitaire. Cette présentation se voudra aussi un témoignage, modeste, d’un homme qui a tenté de participer à la recherche sur l’histoire des femmes.
Gwénael MURPHY est professeur d’histoire contemporaine à l’université de La Réunion, après avoir été enseignant du secondaire dans l’Hexagone, chargé de cours à l’université de Poitiers et maître de conférences à l’université de la Nouvelle-Calédonie. Ses champs de recherche se situent à la croisée de l’histoire du genre, de la justice et de la colonisation française. Formé par Arlette Farge à l’EHESS, G. Murphy utilise toujours les archives, souvent judiciaires, pour tenter de comprendre les relations sociales des XVIIIe et XIXe siècles en France mais aussi en Nouvelle-Calédonie, au Vanuatu, à La Réunion et à Mayotte. En 2002, il a participé au premier colloque en histoire du genre organisé en France par l’université de Rennes II. Les derniers ouvrages publiés traitent de l’histoire des violences conjugales (Mauvais ménages, L’Harmattan, 2019), du bagne (Sous le ciel de l’exil, Presses universitaires de la Nouvelle-Calédonie, 2020 ; Mémoires d’un forçat, Vendémiaire, 2022), de l’anthropophagie (Le cannibale dévêtu, Presses universitaires de Rennes, 2024), de l’alcool aux colonies (Vapeurs coloniales, Editions de la MSH-Pacifique, 2025) et de la justice coloniale (Justice et société coloniale, Presses universitaires de Rennes, 2025).
Un événement qui sera ensuite disponible sous forme de webinaire sur la page de l’UNR, « Les Rendez-Vous du Savoir des Humanités »
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