séance octobre 2025
Séminaire Études sur les femmes et le genre Un événement porté par l’unité de recherche 7387 DIRE co-organisé par Monica Cardenas-Moreno (études hispanistes) et Florence Pellegry (études anglophones)
"Femmes esclaves à Cuba 1789-1886,
premières approches :
30 ans après"
Elsa CAPRON
Maîtresse de conférences, membre du laboratoire LCF, Université de La Réunion
Discutante : Ada LESCAY GONZALEZ (ATER, membre du laboratoire DIRE, Université de La Réunion)
Jeudi 30 octobre 2025 Horaire de 16h00 à 17h00
en présentiel, à l'amphithéâtre Ottino (Campus du Moufia, Faculté des Lettres et Sciences Humaines),
et en distanciel : lien Zoom : https://univ-reunion-fr.zoom.us/j/89636915749
Pour plus d'information, cliquez sur l'affiche
 Résumé: Il s'agit de présenter ici une recherche menée dans le cadre d'une thèse de doctorat qui portait sur les femmes esclaves à Cuba et qui, soutenue en 2023 à l'université de Paris 8, fut considérée à l'époque comme pionnière. Une fois exposées les raisons du choix du sujet, les hypothèses de départ, la justificiation du cadre spatio-temporel, les orientations théoriques, la méthodologie, nous nous proposons de comprendre dans quelle(s) mesure(s) ce sujet pouvait, dans les année 1995-2000, apparaître novateur en France par ses apports et son approche, et voir ce qui, 30 ans après, serait modifié - ou pas - dans ce type de sujet de recherche et comment, sous le double effet du courant décolonial et des nouvelles technologies. Elsa CAPRON: Ancienne élève du lycée français Louis Pasteur de Bogotá (baccalauréat promotion 1988) puis de l’ENS Fontenay St Cloud (promotion 1990), agrégée d’espagnol, recrutée comme Maîtresse de conférences en civilisation hispano-américaine au département d’espagnol de l’Université de La Réunion en 2006, Elsa CAPRON s’est spécialisée en histoire cubaine du XIXème siècle après avoir mené ses recherches à La Havane grâce à un accord avec l’université de Paris 8 en tant qu’étudiante résidente, pour son travail de maîtrise d’abord (1991-1992) puis de thèse (1996-1997). Les femmes esclaves sont au cœur de ses principales recherches et elle s’emploie actuellement à extraire des archives les marques de leurs multiples souffrances (cicatrices, visages, larmes, sévices) et à les rendre visibles. |
